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Lisbonne Express

J’ai fait en début de semaine un saut à Lisbonne pour le boulot, je ne connaissais ni Lisbonne ni plus largement le Portugual et je suis tombé sous le charme. Pour les lyonnais, Lisbonne ressemble beaucoup à une gigantesque Croix Rousse sillonnée par des tramways bigarrés et sonores… Depuis l’arrivée en avion a raz les immeubles jusqu’à cet enchevêtrement de ruelles pavées, ça a été un voyage épatant. http://www.vimeo.com/5531860

Musique : nostalgie des vieux Roland

Découvert par hasard, un truc totalement dingue écrit en Flash et qui met en œuvre les anciens synthés et boites à rythme Roland.. impressionnant…. C’est ici : hobnox

Comprendre les zooms : que signifie x8 ou x10 ?

Le tout nouveau Lumix TZ6 possède un zoom x12 (il devrait faire un carton, il succède au TZ5 compact le plus vendu en 2008, lequel succédait au TZ3 compact plus vendu en 2007) . L’étonnant TZ7 qui vient inaugurer le bal des appareils totalement hybrides photo/vidéo arbore lui aussi le sigle x12. Qu’est ce que cela veut dire en fait ? Est-ce que plus c’est forcément mieux ? Le ratio du zoom des appareils photo est pour beaucoup d’utilisateurs à la fois une caractéristique valorisante (« pensez-donc ! x10 c’est forcément mieux que x7 ! ») et dans le même temps, assez mystérieuse. Pour compliquer les choses, les unités ne sont pas les mêmes selon que l’on parle d’un compact ou d’un appareil à objectif interchangeable. D’un compact on dit qu’il a un « zoom xfois », pour un appareil à objectif interchangeable on donne une valeur en millimètre. On dira que le Lumix TZ7 a un zoom x12 mais que le Lumix G1 est fourni avec un 14-45 mm. Quelle relation y a t il entre ces deux façons de désigner un zoom ? Que représente le zoom x10 du Lumix TZ5, comparé au zoom14-45 mm d’un Lumix G1Continue readingComprendre les zooms : que signifie x8 ou x10 ?

Joyeuses baccanales

http://www.youtube.com/watch?v=0A8KT365wlA Slade, les d’jeuns connaissent pas, mais c’était un des groupes phares de ma jeunesse, un des groupes oubliés de la grande histoire du rock (qui s’en souvient aujourd’hui), pourtant il y avait du monde à l’époque (dont votre serviteur) à se péter les cordes vocales en hurlant Mama wee’re all crazy now, mais bon faut dire que dans l’armada de sa Gracieuse Majesté, y avait du lourd…. En tout cas, des dégaines pareilles au moins ça a plus de gueule que le défilé de jeunes cadres sup’ qui compose désormais les charts…. Pour rendre à César.. ce n’est pas moi qui ait déniché cette Youtubique pépite, mais Sandrine Camus de Gamongirls.com (grâce lui en soit rendue). Par ailleurs il n’est pas mort, la preuve (mais on l’savait): http://www.youtube.com/watch?v=lUyuGFoiWJ0 Pour ceux qui ne craignent pas les taches de gras.. Au chapitre des commémorations reconnaissantes : Joyeux Noël Betty !! Betty Page s’est éteinte le mois dernier.

Le sport en vacances (spécial copinage)

Un mien ami , ex-collègue (nous travaillions ensemble à la joyeuse époque de Réponses Photo) a changé lui aussi de casquette mais en vivant toujours de sa plume. Alerte d’ailleurs, la plume de l’ami Frédéric, qui publie cet été un petit opuscule de travaux manuels (entre autres) pour vous occuper pendant que vos rejetons transpirent sur les cahiers de devoirs de vacances. Cahier d’exercices pour les adultes qui ont séché les cours d’éducation sexuelle

Le charme désuet et vaguement romantique de la mécanique

Le titre peut paraître surprenant voire surréaliste, pourtant j’éprouve une fascination irrationnelle pour les montres automatiques. Je les aime non pas pour leur valeur marchande (je possède une seule Suisse, une petite Omega De Ville des années 70), mais plutôt pour leur caractère exotique. Dans ce cadre, j’ai reçu ce matin une Pilot Time russe. Sur la photo de gauche à droite, la Pilot Time russe, une Omega DeVille suisse (en bas) et deux Seiko japonaises, une Seiko 5 et en haut une Seiko DIver 200. Au quotidien, les Seiko sont parfaites, suffisamment précises et extrêmement robustes. Pourquoi cette attirance pour les montres automatiques ? Non pas pour des raisons écolo-tendance (par définition les montres automatiques fonctionnent sans pile, c’est le mouvement du poignet qui leur fourni l’énergie nécessaire à leur fonctionnement), pas non plus pour avoir l’heure (mon téléphone ou mon ordinateur font ça très bien) mais plutôt à cause de leur caractéristique principale : ces petites mécaniques extrêmement sophistiquées ne fonctionnent que si elles sont avec moi, et s’arrêtent lorsque je les abandonne pour renaître lorsqu’elles regagnent mes faveurs. Un peu comme des Tamagotchi avant l’heure. Je trouve fascinant l’idée d’une mécanique qui ne vit que lorsque jeContinue readingLe charme désuet et vaguement romantique de la mécanique

Le charme désuet et vaguement romantique de la mécanique

Le titre peut paraître surprenant voire surréaliste sur un weblog dédié à l’exact opposé, la vague numérique, pourtant j’éprouve une fascination irrationnelle pour les montres automatiques. Je les aime non pas pour leur valeur marchande (je possède une seule Suisse, une petite Omega De Ville des années 70), mais plutôt pour leur caractère exotique. Dans ce cadre, j’ai reçu ce matin une Pilot Time russe. Sur la photo de gauche à droite, la Pilot Time russe, une Omega DeVille suisse (en bas) et deux Seiko japonaises, une Seiko 5 et en haut une Seiko DIver 200. Au quotidien, les Seiko sont parfaites, suffisamment précises et extrêmement robustes. Pourquoi cette attirance pour les montres automatiques ? Non pas pour des raisons écolo-tendance (par définition les montres automatiques fonctionnent sans pile, c’est le mouvement du poignet qui leur fourni l’énergie nécessaire à leur fonctionnement), pas non plus pour avoir l’heure (mon téléphone ou mon ordinateur font ça très bien) mais plutôt à cause de leur caractéristique principale : ces petites mécaniques extrêmement sophistiquées ne fonctionnent que si elles sont avec moi, et s’arrêtent lorsque je les abandonne pour renaître lorsqu’elles regagnent mes faveurs. Un peu comme des Tamagotchi avant l’heure. Je trouveContinue readingLe charme désuet et vaguement romantique de la mécanique

Reflexions sur le syndrome Hulot

Le syndrome Hulot me gène un peu aux entournures et mêmes si ce n’est pas très « politically correct » en ce moment j’ai le plus grand mal à adhérer à ce que je ressens comme une gigantesque campagne marketing. Première chose qui me gêne, le « signez mon pacte ou je me présente aux élections » qui franchement est au choix d’une naïveté confondante ou d’un cynisme rare. Lorsqu’on est au zénith de la popularité dans les sondages, lorsqu’on surfe sur une vague très tendance (l’écologie), imaginer qu’un politique va refuser de sauter dans ce wagon porteur peut faire sourire. D’autre part « ou je me présente » suppose que si jamais les politiques signent, Nicolas Hulot ne se présentera pas, or la conviction sans l’engagement politique , jusqu’à plus ample informée, c’est juste.. de la conviction. Résultat prévisible, Nicolas Sarkozy et François Bayrou (entre autres) ont signé ce pacte.. qui ne les engage à peu près à rien, Ségolène Royal ne l’a pas encore fait mais gageons que cela viendra. Le seul chiffre qui figure dans les « 10 propositions » est une date : 2050 quant aux « 5 propositions » elles sont tellement vagues que leContinue readingReflexions sur le syndrome Hulot

Réflexions sur la façon de nommer les politiques

Les relations entre presse et patronymes des politiques ne sont pas nouvelles, mais l’irruption de femmes à un haut niveau de la politique européenne leur donne une résonance telle que j’aimerais bien au fond avoir le point de vue d’un psychanalyste (ou d’un sociologue) sur la question. Cet aspect me semble caricatural dans la campagne qui se profile (version officielle), qui fait rage (version réaliste). J’ignore si c’est le fruit du hasard ou de l’inconscient médiatique/collectif, mais les patronymes utilisés pour désigner les candidats collent assez à l’image qu’ils véhiculent, à tel point qu’on peut se demander si consciemment ou inconsciemment les politiques ne fournissent pas aux médias l’ébauche d’une image qui est ensuite maturée par ces médias pour être diffusée dans le public. Une fois diffusée, cette image relèverait alors de l’inconscient collectif et est reprise dans le langage courant jusqu’à devenir une des clés de lecture des actes et parole de ces politiques. « Sarkozy » est un mot qui claque, ça ferait joli nom de policier de série qui colle bien à l’image de « super flic » que cultive le Ministre de l’Intérieur, (alors que son patronyme complet « Sarközy de Nagy-Bocsa » a un côté éminemment notable). De sonContinue readingRéflexions sur la façon de nommer les politiques

De l’utilité sociale du CRS

Précision introductive, ce qui suit ne relève en aucun cas de la théorie du complot, il est évident que tout cela relève plus d’un imbroglio de stratégies administratives archaïques ayant des conséquences intéressantes sur un plan politique, que d’une manœuvre concertée. Ceci précisé… je regardais ce matin une sorte de compte rendu de Villiers-le-Bel lorsque me revint en mémoire la phrase d’un ancien camarade de « mouvement » (dans ma jeunesse je militais dans des mouvements non-violents et assimilés, je doute fort que je re-signerais si on me le présentait, tout ce que j’ai glapi à l’époque…). Ce « camarade », professait un intérêt particulier pour le CRS (à l’époque le CRS était clairement l’ennemi de prédilection, nous sortions juste du « CRS-S-S de main 68) au titre que le susnommé avait une évidente utilité sociale et politique et que le juger comme une simple machine à taper était une approche à très courte vue. Sa théorie pouvait se résumer de la façon suivante : lorsque les jeunes paysans (à l’époque le problème était plutôt dans les campagnes, les jeunes paysans écrasés de dettes et avec un avenir.. déjà.. pour le moins bouché .. manifestaient assez violement à date régulière)Continue readingDe l’utilité sociale du CRS